http://www.levriersansfrontiere.com/article-aujourd-hui-31-juillet-jour-de-deuil-en-espagne-perreras-108671579.htmlUne bien triste réalité.............à connaître.... Aujourd'hui est un jour noir en Espagne.
Nous sommes le 31 juillet, et beaucoup de perreras ferment au mois d'août.
Dans ces mouroirs à chiens, on ne s'organise pas pour les vacances d'été...la majorité du personnel est de congés en même temps.
Alors, des centaines de chiens encore présents dans les chenils aujourd'hui seront euthanasiés.
Galgos, podencos, croisés, et tous vos frères de misères, vous qui avez eu une sombre vie, aujourd'hui, vous aurez une sombre mort.
Nous sommes impuissants, nous ne pouvons que penser à vous.
Nous ne pouvons que nous dire que votre mort sera plus douce que de vivre sans soins, mal nourris, entassés dans ces locaux insalubres.
Adieu, pauvres anges innocents.
Il est très difficile, voire même impossible, pour nous protecteurs étrangers, de pénétrer dans une perrera en Espagne .
Il nous faut un « contact », un bénévole Espagnol qui aura ses « entrées », bien souvent, en soudoyant un employé , un responsable ou bien même le vétérinaire, c’est très courant .
Quand on y pénètre, c’est sur rendez-vous et sous bonne garde, il nous est interdit, bien évidement de prendre des photos.
Notre visite aura été préparés, les boxs auront été nettoyé, les chiens agonisants auront été cachés ou exterminés.
On pensera alors que les animaux ne sont pas si mal, que les perreras font avec les moyens du bord.
Mais il y à l’envers du décor, celui que peu de personnes voient.
La visite improvisée que vous aurez obtenu à brule pour point en sortant quelques billets de banque de votre poche.
Et là, seulement là, vous entrez dans l’enfer d’une perrera.
Des chiens entassés les uns sur les autres, qui ne sont pas nourris et qui se bouffent entre eux.
Des chiens malades qui agonisent pendant des jours dans leurs excréments.
Des employés qui ne les respectent pas et qui les maltraitent régulièrement.
Une odeur nauséabonde, des chiens qui hurlent à la mort comme pour vous supplier de les sortir de là.
Et vous, vous les regardez, impuissants, vous êtes juste venu voir la réalité, voir si tout ce qui se dit est bien vrai.
Alors, vous prenez tout cela en pleine face, c’est un coup de poing, c’est un KO, c’est un grand vide.
Vous n’oubliez jamais ce passage en enfer, ces regards suppliants, ce désespoir innommable.
Vous n’imaginez pas la dureté de ces centres d’extermination.
Il est impossible d’en sortir indemne sans être familiarisé avec la souffrance animale.
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